Qui es-tu Alaska ? • John Green

titre : qui es-tu alaska ?

auteur : john green

éditeur : gallimard jeunesse

date de parution : 2007

Salut ?

la première destination sur laquelle je t’envoie n’est autre qu’une création de ce cher John Green.

Connu notamment pour son best-seller « nos étoiles contraires », ce n’est pourtant pas celle-ci que j’ai préféré.

L’histoire d’Alaska est, et de loin, celle m’ayant le plus touché, allant même jusqu’à un titre divinement bien choisi : « Qui es-tu Alaska ? ».

Parce qu’après tout, qui est-elle ? c’est sur cette question que va se baser l’intrigue : nous ne la connaissons finalement pas, elle est si inaccessible et pourtant si accessible à la fois.

Mais on l’aime. On ne peut s’empêcher de tomber amoureux d’elle, comme tous ceux qui la rencontrent. On s’attache. On veut la protéger. On aime quand elle paraît sans défense et montre son côté touchant, touché, humain. Mais on ne peut s’empêcher de détester ces moments de faiblesse, de vouloir la protéger envers et contre tous, envers et contre tout.

Alaska, c’est celle qui nous pousse dans nos retranchements. C’est celle qui va quelque part et qu’on est obligé de suivre, même pour ne rien faire de spécial. C’est celle qui ne respecte pas les règles, ne pense pas aux conséquences, ou s’en fiche juste, mais qu’on suit parce qu’elle vaut le coup. Oui. Alaska c’est la rencontre qui vaut le coup. La fille parfois un peu trop égoïste ou passive, mais qu’on aime simplement parce qu’elle est elle.

Alaska, c’est le personnage d’un livre qui s’avère plus humain et plus vrai que les personnes existant dans notre monde.

Elle n’est pourtant pas le personnage principal. En effet, il s’agit d’un garçon, Miles, surnommé le gros pour sa maigreur, passionné des dernières paroles de mourants, qui décide d’aller au pensionnat où son père avait été à son âge, afin de trouver son grand « peut-être ». Le peut-être étant, je pense, son avenir, cette petite folie sur laquelle se fonde l’existence de chacun, car sa vie actuelle est atrocement fade et rythmée par ces dernières paroles qui le fascine. Il fait donc la connaissance de Chip, surnommé le colonel, qui n’est autre que son compagnon de chambre, avec qui il va assez rapidement se lier, et qui va ainsi lui montrer le noyau de sa « bande » qui se compose d’Alaska, un autre garçon nommé Takumi, ainsi que d’autres gens qui se rajoutent parfois lors de soirées ou parce qu’ils sont en couple et sortent avec l’un des membres du noyau.

Malgré quelques conflits au début, Miles va rapidement s’insérer au groupe et se lier aux autres. D’abord en tant que simple suiveur assez observateur, puis en tant que membre à part entière.

Le déroulé de l’histoire est tel qu’on se sent appartenir au groupe, enfin pour ma part je me suis sentie vivre ces moments avec cette bande d’amis que j’aurais aimé avoir.

Ils sont tous attachants à leur manière, même ces personnages dont on ne parle pas beaucoup, et paraissent tous incroyablement humains, réels, attachants d’une façon ou d’une autre. J’aurais trop peur de gâcher l’histoire en dévoilant un peu plus de son contenu, mais tout ce que je peux affirmer c’est que j’aimerais appartenir à ce monde. Ce groupe. Ce pensionnat. Ces cours.

Une citation assez connue vient de ce livre, seulement peu de gens en connaissent l’origine :

« vous fumez par plaisir, moi c’est pour mourir ».

Seulement, celle-ci n’a pas particulièrement retenu mon attention durant ma lecture.

Trois citations m’ont, quant à elles, vraiment plues et je tenais à vous les partager.

« Vous êtes peut-être intelligents. mais je le suis depuis plus longtemps que vous. »

« ‎On passe sa vie coincé dans le labyrinthe à essayer de trouver le moyen d’en sortir, en se régalant à l’avance à cette perspective. Et rêver l’avenir permet de continuer, sauf qu’on ne passe jamais à la réalisation. On se sert de l’avenir pour échapper au présent. »

« Alors je suis retourné dans ma chambre et je me suis écroulé sur mon lit, en me disant que si les gens étaient de la pluie, j’étais de la bruine et elle, un ouragan. »

C’est sur ces magnifiques phrases que je te laisse commencer ta visite, ou me faire un compte rendu sur ton expédition dans cette merveille qu’est l’univers d’Alaska. Tu peux également me parler d’un monde que tu as visité récemment, ou tout simplement d’un qui t’as particulièrement marqué.

D’ailleurs, toi, quel est ton grand peut-être ? Et qui es-tu ?

2 commentaires sur “Qui es-tu Alaska ? • John Green

  1. Excellente critique, bien construite et argumentée^^
    Ayant moi-même beaucoup apprécié ce livre, je suis heureuse de lire un avis comme le tien et je suis tout a fait d’accord avec tout ce que tu dis 😉

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